Les autorités de surveillance de AML en Argentine
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Unité d'information financière de la République argentine(UIF)
L'Unité d'information financière de la République argentine (UIF) est une organisation financièrement autonome chargée de la collecte, du traitement et de la distribution de données afin de prévenir et de lutter contre le blanchiment d'argent (LA), le financement du terrorisme (FT) et les délits économiques et financiers complexes (CEFC) (DEC). Les principales fonctions de la CRF sont la surveillance, l'identification et l'investigation.
Comment se conformer à la réglementation relative AML en Argentine ?
En tant que service désigné, vous devez mettre en place un programme de AML.
Il n'existe pas de système unique de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Chaque organisme déclarant est différent et est confronté à des problèmes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme qui lui sont propres. Vous devez créer un programme adapté à vos besoins spécifiques. Vous disposez ainsi de la souplesse nécessaire pour vous acquitter de vos tâches de la manière que vous jugez appropriée et pour appliquer des contrôles plus stricts et/ou supplémentaires si nécessaire.
Tous les programmes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ( AML/CFT) doivent être fondés sur les risques. L'évaluation des risques sert de base à l'ensemble des opérations de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Votre programme doit démontrer clairement les liens entre les risques reconnus et les processus, règles et contrôles qui traitent ces risques.
Les lois argentines relatives à AML prévoient que toute entité obligée doit se conformer aux obligations suivantes :
- Collecter auprès des clients des documents susceptibles d'être utilisés pour établir leur identité, leur statut juridique, leur adresse et toute autre information nécessaire à l'exercice de l'activité envisagée.
- Toute opération ou activité suspecte, quelle que soit son importance, doit être signalée. Sont considérées comme suspectes les opérations qui, à la lumière des usages et coutumes de l'activité, ainsi que de l'expérience et de l'aptitude des personnes tenues de les déclarer, sont inhabituelles, sans justification économique ou juridique, ou d'une complexité inhabituelle ou injustifiée, et qui sont effectuées de manière isolée ou répétée.
- Refrain from disclosing to the client or other parties the anti-money laundering (AML) activities that are being carried out in accordance with the legislation.
- Évaluation du risque : La probabilité qu'une entreprise soit victime de blanchiment d'argent doit être évaluée en examinant l'ensemble de l'environnement de contrôle de l'entreprise, ainsi que les caractéristiques du secteur d'activité.
- Connaître son client : tenir des registres précis afin de comprendre le profil du client.
- Suivi : Un cadre doit être créé pour permettre le suivi et la gestion des transactions des clients afin d'identifier les comportements anormaux et suspects qui correspondent au profil spécifié.
- Enquête : Assurez-vous que tous les travailleurs comprennent l'importance essentielle du respect des politiques et procédures de l'organisation en matière de prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme.
- Rapport : les systèmes de l'entité doivent permettre de collecter les informations nécessaires pour satisfaire aux obligations réglementaires en matière de rapport aux différentes autorités, tout en préservant l'intégrité de l'information.
- Audit : Un plan d'audit interne basé sur les risques doit être mis en place pour démontrer la conformité avec la politique de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
- L'entreprise devrait organiser des programmes de formation afin de sensibiliser les gens et d'encourager les bons comportements.
Révision et audit de votre programme de AML

Rapport mensuel systématique à l'UIF
Doit être effectué par les sujets obligés spécifiés dans la résolution de l'UIF n° 70/2011 et la résolution de l'UIF n° 156/2018, annexes I, II et III.
Rapport mensuel systématique à l'UIF(ROS/RFT)
Conformément aux dispositions des articles 20 bis, 21 sous-section b) et 21 bis de la loi n° 25.246 et de ses modifications, les sujets obligés doivent signaler à la cellule d'information financière toute opération irrégulière qu'ils soupçonnent de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme, sur la base de l'adéquation requise en fonction de l'activité qu'ils exercent et des recherches effectuées.
Les rapports d'opérations suspectes doivent être bien fondés et fournir une description des faits à l'origine de la catégorisation de l'opération. Les sujets obligés doivent conserver tous les documents justificatifs. Les déclarations d'opérations suspectes doivent être traitées avec la plus grande confidentialité.
Le délai maximum de déclaration des actes illicites ou de blanchiment de capitaux est de 150 jours civils à compter du jour où l'activité a été exercée ou tentée.
Pour les rapports concernant le financement du terrorisme, le délai maximum pour le rapport est de 48 heures à partir du moment où l'activité a été effectuée ou tentée, ce qui permet d'utiliser les jours et les heures non ouvrables.