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Organisme de régulation de AMLCTF AML en République dominicaine

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Le gouvernement de la République dominicaine dispose d'un comité de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Ce comité est un organe collégial responsable du fonctionnement efficace du système de prévention, de détection, de contrôle et de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Les agences gouvernementales suivantes sont considérées comme des autorités compétentes :

  • Ministère public
  • Unité d'analyse financière (UAF), rattachée en tant qu'unité au ministère des finances
  • Direction nationale du contrôle des drogues
  • Conseil monétaire
  • Direction générale des impôts intérieurs
  • Direction générale des douanes
  • Direction des casinos et des jeux
  • Institut de développement coopératif et de crédit
  • Les surintendants suivants : Assurances, Banques, Valeurs mobilières, Fonds de pension, Sécurité privée.

En outre, toute autorité à laquelle est attribué un pouvoir de réglementation ou de surveillance ou une activité ou un secteur économique soumis à la loi AML est considérée comme une autorité compétente.

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La Cellule d'analyse financière(UAF)

L'Unité d'Analyse Financière (UAF) est une entité autonome qui exerce le secrétariat technique du Comité National contre le Blanchiment d'Argent et le Financement du Terrorisme, rattaché en tant qu'unité au Ministère des Finances. La tâche principale de l'UAF est d'analyser, d'identifier et de soumettre au Ministère Public des rapports d'analyse financière concernant les éventuelles infractions de blanchiment d'argent, les infractions antérieures et le financement du terrorisme.

Comment se conformer à la réglementation relative AML en République dominicaine ?

République dominicaine

Les entités réglementées financières et non financières sont tenues d'évaluer en permanence et d'intensifier leurs efforts de conformité contre les activités de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Les entités qui n'ont pas mis en place de programme de conformité devront en élaborer un qui comprendra les éléments mentionnés ci-dessous. Les entités qui disposent d'un programme de conformité devront s'assurer qu'il est conforme à la liste ci-dessous. Dans les deux cas, les programmes doivent garantir une formation, des politiques, des procédures et des contrôles suffisamment solides.

Pour se conformer aux réglementations AML en République dominicaine, toutes les parties réglementées doivent adopter, développer et mettre en œuvre un programme de conformité axé sur une approche basée sur le risque, avec des politiques et des procédures qui incluent :

  • Évaluation des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme
  • Capacité à gérer et à atténuer les risques
  • Contrôle préalable du client ou contrôle préalable renforcé
  • Poursuite de la surveillance
  • Tenue de registres de transactions
  • Désignation d'un responsable de la conformité dont les fonctions et les responsabilités sont déterminées. Le responsable de la conformité assurera la liaison entre le sujet obligé et l'UAF.
  • Signaler les transactions inhabituelles à la cellule d'analyse financière
Conformité

Quelles sont mes obligations en matière de déclaration sur AML/CTF ?

En République dominicaine, les entités réglementées doivent déclarer les opérations suspectes à l'UAF dans les cinq jours ouvrables suivant l'opération ou la tentative d'opération.

Les opérations suspectes sont définies comme les opérations effectuées ou non, complexes, inhabituelles, significatives, ainsi que tous les schémas de transactions inhabituelles ou les transactions non significatives mais périodiques qui n'ont pas de base économique ou juridique évidente, ou qui génèrent un soupçon d'implication dans le blanchiment de capitaux, dans une infraction précédente ou dans le financement du terrorisme.

Dans cette optique, l'UAF a publié un guide des sujets obligés qui permet aux entités de catégoriser les opérations qui doivent être examinées de plus près afin de déterminer si elles doivent déclarer une activité suspecte, sur la base de leur expérience opérationnelle. Chaque secteur réglementaire établit une série d'hypothèses indicatives des caractéristiques des transactions ou opérations qui peuvent être considérées comme suspectes.