Italie AML/CTF superviseurs
Les règles relatives à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme sont sous le contrôle du ministère italien de l'économie et des finances. Il mène des enquêtes et utilise son autorité pour imposer des sanctions.
Les organismes de réglementation italiens qui supervisent les différentes industries sont les suivants.
Dans leurs sphères d'autorité respectives, les organismes de contrôle sectoriels (Banque d'Italie, CONSOB et IVASS) supervisent l'émission de réglementations sur des questions telles que le devoir de vigilance à l'égard de la clientèle, l'enregistrement des données, les procédures organisationnelles et les inspections internes. En outre, ils ont le pouvoir d'imposer des sanctions et de contrôler dans quelle mesure les entreprises contrôlées respectent les exigences légales.
L'Unita' di Informazione Finanziaria est la cellule de renseignement financier (CRF) du gouvernement italien, qui supervise l'analyse des données transmises par les entreprises et les organismes financiers.
Comment se conformer aux réglementations AML/CTF en Italie ?
Les comptables agréés et les experts comptables, les consultants en droit du travail et toute autre organisation offrant des services d'évaluation, de conseil et d'autres personnes exerçant de manière professionnelle des activités dans le domaine de la comptabilité et de la fiscalité font partie des professions soumises aux exigences de AML . Les commissaires aux comptes, les avocats, les cabinets d'audit et les opérateurs non financiers (c'est-à-dire les sujets qui font le commerce d'antiquités ou d'œuvres d'art et les prestataires de services de jeux d'argent).
La Banque d'Italie vous demande d'accomplir les tâches suivantes en tant qu'institution financière.
Adopter des lignes directrices, des protocoles et des contrôles internes sur le site AML afin d'empêcher les intermédiaires d'être utilisés pour le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
Les transactions d'un montant égal ou supérieur à 5 000 euros doivent être documentées pendant au moins 10 ans. Les informations à conserver sont la date, la raison de la transaction, le montant et la devise.
Quelles sont mes obligations en matière de déclaration sur AML/CTF ?
Il est de votre responsabilité de déclarer les transactions suspectes à la CRF. La CRF doit recevoir une déclaration mensuelle des transactions d'un seul opérateur qui dépassent le seuil de 10 000 euros au cours du mois, même si elles sont divisées en plusieurs transactions d'un montant total d'au moins 1 000 euros. Ce rapport doit également inclure des informations agrégées sur les transactions d'une valeur d'au moins 5 000 euros.