Qui sont les autorités de surveillance néo-zélandaises ( AML/CFT) ?
Trois régulateurs sont chargés de veiller à ce que les entreprises respectent les dispositions de la loi de 2009 sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (Anti-Money Laundering and Counter-Terrorist Funding Act) visant à prévenir et à suivre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
01
La Banque de réserve de Nouvelle-Zélande(RBNZ)
Les banques, les compagnies d'assurance-vie et les organismes de dépôt non bancaires sont tous soumis à une réglementation.
02
L'Autorité des marchés financiers(AMF)
Les émetteurs de valeurs mobilières, les sociétés fiduciaires, les négociants en contrats à terme, les organismes de placement collectif, les courtiers et les conseillers financiers sont tous soumis à une réglementation.
03
Le département des affaires intérieures(DIA)
Les changeurs de monnaie, les prêteurs sans dépôt, les casinos et toutes les autres institutions financières qui ne sont pas réglementées par la Reserve Bank of New Zealand ou la Financial Markets Authority.
Conformité avec les réglementations AML/CFT en Nouvelle-Zélande
Partie A
La partie A contient des méthodes et des procédures conçues pour vous aider à détecter, atténuer et gérer les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
Partie B
La partie B est consacrée aux processus permettant d'établir l'identité des consommateurs et des bénéficiaires effectifs, y compris les personnes politiquement vulnérables (PPE).
Il n'existe pas de système unique de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Chaque organisme déclarant est différent et est confronté à des problèmes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme qui lui sont propres. Vous devez créer un programme adapté à vos besoins spécifiques. Vous disposez ainsi de la souplesse nécessaire pour vous acquitter de vos tâches de la manière que vous jugez appropriée et pour appliquer des contrôles plus stricts et/ou supplémentaires si nécessaire.
Tous les programmes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ( AML/CFT) doivent être fondés sur les risques. L'évaluation des risques sert de base à l'ensemble des opérations de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Votre programme doit démontrer clairement les liens entre les risques reconnus et les processus, règles et contrôles qui traitent ces risques.

Révision et audit de votre programme AML/CTF
Tous les deux ans, ou à la demande de votre superviseur AML/CFT, vous devez procéder à un audit de votre programme AML/CFT (ainsi que de votre évaluation des risques). Votre superviseur peut vous demander une copie de votre audit.
Il est essentiel que votre auditeur possède l'expertise requise pour ce travail et qu'il soit totalement indépendant du processus d'évaluation des risques de votre organisation, ainsi que de la conception, de la mise en œuvre et de la maintenance de votre programme AML/CFT.
Les services désignés doivent procéder à un audit de leur programme de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme afin de vérifier que
Le programme est toujours pertinent. Les lacunes dans l'efficacité du programme sont découvertes et les changements nécessaires sont apportés dans le cadre de l'évaluation.