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Qui sont les autorités uruguayennes chargées de la AML?

La loi sur la prévention du blanchiment de capitaux a été étendue à toutes les institutions financières et à tous les intermédiaires le 1er juillet 2005.

Les principaux organismes de réglementation qui supervisent l'industrie financière indienne et créent des réglementations contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme sont les suivants :

01

Banque centrale de l'Uruguay(BCU)

Créée en 2004, cette organisation nationale centrale est chargée de recueillir, de classer, d'analyser et de distribuer aux services répressifs et aux cellules de renseignement financier internationales des informations sur les activités financières suspectes.

02

Commission de coordination contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme

Elle a pour mission d'organiser la lutte contre le blanchiment d'argent et de s'attaquer au financement du terrorisme. Il est rattaché au bureau de la présidence de la République. Elle a notamment pour mission de créer et de mettre en œuvre un réseau de connaissances afin d'aider les organismes publics dans leur travail, ainsi que de fournir des statistiques et des mesures permettant d'évaluer l'efficacité du système au quotidien. La Commission peut recommander d'imposer des contre-mesures financières et des sanctions aux pays considérés comme présentant un risque élevé de blanchiment d'argent.

03

Secrétariat national pour la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme(SENACLAFT)

Le Secrétariat national pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est une organisation décentralisée qui relève directement de la présidence de la République et qui jouit d'une autonomie technique. Le SENACLAFT exerce les fonctions suivantes, attribuées par la loi 19.574 :

  • Élaborer des politiques et des stratégies nationales pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme
  • Coordonner et mettre en œuvre les programmes de formation correspondants
  • Produire et publier des statistiques périodiques sur les performances du système de lutte contre le blanchiment d'argent.
  • Appliquer les sanctions financières correspondantes
  • Contrôler le respect des règles de prévention du blanchiment de capitaux par les entités non financières liées par la loi (à savoir les comptables, les avocats, les notaires, les utilisateurs directs et indirects et les exploitants de zones franches, les sociétés immobilières, entre autres).

04

Unité d'information et d'analyse financière(UIAF)

Créé par le conseil d'administration de la Banque centrale d'Uruguay.

Réglementation en matière AML en Uruguay

Uruguay

En vertu de la loi 19.574, les institutions financières et non financières doivent :

  • Mettre en place des systèmes efficaces de diligence raisonnable à l'égard de la clientèle et des programmes de surveillance
  • Effectuer un filtrage par rapport à l'Office of Foreign Assets Control (OFAC) et à d'autres listes gouvernementales.
  • Mettre en place un processus efficace de surveillance et de signalement des activités suspectes
  • Élaborer des programmes de lutte contre le blanchiment d'argent fondés sur le risque
  • Disposer de programmes de vigilance à l'égard de la clientèle (CDD)
  • Identifier et vérifier les informations sur les clients, en utilisant des données et des informations fiables provenant de sources différentes.
  • Déterminer le nom du bénéficiaire final et prendre des mesures équitables pour le vérifier. Le terme "bénéficiaire final" désigne une personne physique qui détient au moins 15 % (quinze pour cent) du capital ou de son équivalent, ou des droits de vote, ou qui a l'autorité finale sur une entité, que cette institution soit une personne seule, un trust, un fonds d'investissement, ou toute autre affectation ou cadre juridique.
  • Obtenir des informations sur l'objet de la relation d'affaires et la nature des activités à développer, en fonction du risque attribué au client, de la relation commerciale ou du type de transaction à effectuer.
  • Procéder, si possible, à des examens réguliers de l'accord contractuel et des transactions pour s'assurer qu'ils sont conformes aux données disponibles dans le cadre de l'expertise du client et au profil de risque qui lui est attribué, y compris la source des fonds.
  • Signaler toute activité suspecte susceptible de révéler une activité criminelle (blanchiment d'argent, évasion fiscale, etc.)

Obligations de déclaration en AML en Uruguay

Conformité

La loi 19.574 exige que les institutions financières et non financières soumettent différents rapports. Les principales obligations en matière de rapports sont les suivantes :

Sujets financiers obligés

Toutes les personnes physiques ou morales soumises au contrôle de la Banque centrale d'Uruguay sont tenues de déclarer les transactions qui sont inhabituelles, qui sont présentées sans justification économique ou qui sont d'une complexité inhabituelle ou injustifiée. Les transactions financières impliquant des actifs dont l'origine est soupçonnée d'être illégale doivent également être déclarées afin de prévenir le blanchiment d'argent et les crimes liés au financement du terrorisme. Ces informations doivent être communiquées à l'unité d'information et d'analyse financière (UIAF) de la Banque centrale de l'Uruguay.